Un projet pilote pour la biodiversité
Le projet « Infrastructures écologiques » copiloté par les Parcs Chasseral et du Doubs a fixé un plan d’action pour la promotion et la conservation de la biodiversité et les modalités de mise en œuvre pour les 10 à 15 prochaines années. La portée de ce programme est conséquente puisque l’ensemble des cantons et la Confédération reprendront méthodes et résultats obtenus. Démarré début 2016, le projet pilote s'est terminé fin 2017. Les résultats de ces deux ans de récoltes de données et d’analyses (160'000 observations de plus de 6000 espèces) et le vaste plan d’actions concrètes qui en découle sont présentés sur cette page.
Mise en réseau en faveur des espèces
Derrière l’appellation un peu barbare d’infrastructure écologique se cache un ambitieux canevas : relier les zones protégées entre elles, favoriser la dispersion des espèces et agir sur la qualité de tous les milieux, qu’ils soient agricoles, forestiers ou qu’il s’agisse d’espaces verts en milieux construits et urbains. Les résultats seront visibles à moyenne et longue échéance. Ils profiteront bien évidemment aux espèces cibles, mais aussi très directement aux habitants comme aux visiteurs de passage, en leur offrant un cadre de vie plus riche en biodiversité, mieux équilibré et des paysages authentiques.
Une cellule de travail à Saignelégier
Une cellule de travail composée de trois personnes coordonne les activités de l’infrastructure écologique. Basée à Saignelégier, elle lance des projets, recense et analyse les données de terrain. Cette équipe de professionnels conseille, oriente et priorise également les actions en provenance de groupements, d’associations, de communes ou de particuliers. Car ce projet, une fois arrivé à son terme fin 2017, entend n’être qu’un point de départ pour de multiples implications concrètes sur le terrain. Le projet est entièrement financé par la Confédération, via l’Office fédéral de l’environnement, dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité adoptée en 2012.